Agronomie •  2025-05-12

Comprendre l’impact du stress thermique sur le maïs

Un problème est survenu, je reassaye plus tard

Trois aspects que tout producteur doit connaître à propos du stress thermique

Communément appelé « coup de chaleur », le stress thermique est devenu un problème récurrent pour les producteurs canadiens. La récurrence d’étés extrêmement chauds et d’épisodes de chaleur intense préoccupe grandement les producteurs. Ils recherchent de nouvelles stratégies pour atténuer les effets néfastes du stress thermique pour protéger les rendements et la qualité des récoltes, en particulier pour le maïs.

Les températures optimales de croissance du maïs se situent entre 25 °C et 33 °C. Ces températures renforcent les processus de photosynthèse et de respiration, entraînant une augmentation de la production d’énergie. Les plantes peuvent ainsi se développer plus efficacement et atteindre des conditions de croissance optimales. 

Les températures plus chaudes créent des conditions de croissance idéales pour les cultures. Par contre, des températures trop élevées peuvent induire un stress thermique et avoir un impact négatif prononcé sur la croissance des plantes et leur potentiel de rendement. 

Voici les trois éléments à prendre en considération concernant le stress thermique :

1. Qu’est-ce qu’un excès de chaleur?

En agriculture, le stress dû à la chaleur désigne les effets néfastes d’une exposition prolongée à des températures excessivement élevées. Le stress thermique peut ralentir la photosynthèse, car la plante ferme ses stomates pour conserver l’humidité.

La combinaison de journées chaudes (35 °C ou plus) à des nuits chaudes génère un stress thermique pour le maïs.  Lorsque les températures atteignent ces niveaux, les plantes subissent un stress thermique. Elles ont besoin d’une plus grande quantité d’eau provenant du sol. Lorsque des conditions de sécheresse surviennent en même temps, le manque d’humidité intensifie le stress sur la culture, réduit son efficacité et limite sa productivité.

2. Comment le stress thermique affecte-t-il la production végétale?

Le stress thermique peut nuire au maïs. Les indicateurs visuels du stress thermique sont les plus visibles lorsque les feuilles deviennent sèches et s’enroulent vers l’intérieur, ce que l’on appelle le dépérissement terminal.  La plante adopte ces mesures défensives pour se protéger de la perte d’eau en cas de chaleur extrême. Toutefois, cette position protectrice des feuilles diminue également leur activité photosynthétique et limite la croissance de la plante.

Dans le maïs, le stress thermique peut entraîner une dégradation de la cytokinine, une hormone de croissance essentielle à la division et à la différenciation cellulaires. Cette condition stressante peut engendrer des feuilles brûlées ainsi qu’un retard dans la floraison et la dessiccation du pollen. Il en résulte une mauvaise synchronisation avec la libération du pollen, ce qui entraîne une diminution du nombre de grains et du potentiel de rendement.

Outre la dégradation potentielle de la cytokinine, les conditions chaudes et sèches réduisent également de manière significative l’absorption des nutriments. De même, elles entravent la croissance des plantes en altérant le fonctionnement des racines, elles limitent  leur capacité à absorber les nutriments essentiels.heat stress in corn indicators based on temperature

3. C’est possible de gérer le stress thermique

Le stress thermique peut être inévitable, mais les produits de biosolutions peuvent offrir de nouvelles solutions pour aider à atténuer l’impact des conditions météorologiques chaudes et sèches afin que les cultures de maïs et de soya restent performantes et productives.

X-Cyte™ est conçu pour accroître la résilience des plantes et préserver le rendement. Pour ce faire, il protège de manière proactive les cultures contre les excès de chaleur en réduisant l’avortement des grains causé par le stress thermique. Appliqué avant le début d’un épisode de chaleur, X-Cyte peut aider à corriger le déséquilibre des cytokinines dans la plante pendant les périodes de chaleur excessive. Il y arrive en fournissant des cytokinines supplémentaires à la plante. Le tout stimule la croissance cellulaire, améliore la photosynthèse et empêche les tissus de la plante de mûrir trop rapidement.

Les plantes maintiennent ainsi leurs activités (photosynthèse, absorption des nutriments et de l’eau) pour favoriser une croissance continue et optimiser le potentiel de rendement.

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